le ministre de la santé à Constantine

le ministre de la santé à Constantine : On ira de l’avant avec ou sans vous

le ministre de la santé à Constantine«deux problèmes majeurs freinent le processus de la réforme hospitalière, à savoir la gestion et l’organisation.»

C’est en présence du ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf, qu’a eu lieu hier la rencontre régionale d’évaluation du processus de la réforme hospitalière, laquelle a été organisée au niveau du siège de la wilaya sis cité Daksi avec la participation de neuf wilayas.

Après l’intervention du chef de l’exécutif Hacen Oudah, qui ne manquera pas de relever quelques points important relatifs à la santé publique, appelant à plus d’humanité, c’est le ministre de la Santé qui prendra la parole pour souligner que «deux problèmes majeurs freinent le processus de la réforme hospitalière, à savoir la gestion et l’organisation».

Dans son intervention, le ministre connaissant bien cette ville, revient sur l’importance de cette rencontre qui va selon lui permettre de sortir avec des décisions d’évaluation de la situation au niveau des hôpitaux.

Il s’est agi notamment de l’évaluation des mesures prises par le département, suite à la fermeture de la maternité du CHU de Constantine après le reportage diffusé par l’Entv, ayant traduit la réalité du secteur.

Rejoignant le wali de Constantine dans sa perception des choses, le ministre a insisté sur le facteur humain qui a-t-il indiqué, «même si les moyens manquent, le facteur humain relève de la volonté, de la conscience et du savoir-faire».

Le ministre tout en faisant des remarques, a également fait allusion à la formation et à l’encadrement qui ne répondent plus aux mécanismes médicaux.

Concernant le secteur privé, le ministre, avançant le chiffre de 34.000 installations entre clinique privée et cabinet médical. Pour le ministre, ceci devrait être une valeur ajoutée et «le privé doit être complémentaire du public», insiste-t-il.

Abordant le système de la réforme, le ministre est décidé à aller de l’avant, martelant:«Je suis décidé à faire aboutir cette réforme, je souhaite accomplir cette mission avec vous et je le ferai avec ou sans vous.»

Le ministre parlera d’un système de performance, de perfection et de modernité. «Je ne demande pas la lune, je ne demande pas de faveur, mais que chacun fasse son travail», a-t-il ajouté, rappelant «que la loi sera appliquée en cas de dépassement, si on y met tous de la bonne volonté, cette réforme ne demandera pas plus de six mois».

Pour l’ex- wali de Constantine, il est temps de cesser de s’attarder sur de faux problèmes liés juste à l’humeur humaine, de rattraper le manque, rétablir l’ordre et rendre au citoyen et au patient leur dignité surtout.

Profitant de cette rencontre qui durera jusqu’à aujourd’hui, le ministre a sollicité l’aide de la presse nationale, soit à démasquer les lacunes, ou à dire la vérité quand il sera question d’un pas en avant.

Au cours de la première journée, plusieurs cadres ont eu à transmettre des communications, toutes relatives à la réforme hospitalière, on citera entre autres, «Processus de réformes et système de santé», par le docteur Mekkaoui, «Axes prioritaires des réformes: bilan et perspectives», par le professeur El Hadj et «Evaluation des programmes de prévention», par le professeur Mesbah.

A noter que le ministre est intervenu dans le cadre de cette rencontre pour s’exprimer également sur les services des urgences souvent en souffrance et en manque de moyens, indiquant qu’il existait 893 lits au niveau des réanimations, mais estime aussi qu’il est indispensable de permettre à chaque wilaya d’être dotée de salles de chimiothérapie pour les cancéreux.

Tout en admettant le manque, parfois l’absence de moyens, le ministre confie que le Sud constitue aussi l’une de ses priorités.

Source: LE MINISTRE DE LA SANTÉ À CONSTANTINE : « On ira de l’avant avec ou sans vous »

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