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douze  familles recasées

Douze familles à bout de souffle

La situation des douze  familles recasées  dans les locaux commerciaux, situés au contrebas de l’hôpital Krim-Belkacem, à Draâ El-Mizan, au sud-ouest de Tizi Ouzou, ne cesse d’empirer de jour en jour.En effet, en plus des conditions lamentables dans lesquelles elles vivotent, elles ont été plongées dans le noir le week-end dernier. Selon les occupants de ces locaux, cela est dû au compteur électrique qui a grillé à cause de la surcharge.

“C’est un compteur électrique collectif. Puisque nous n’avons pas de gaz, nous nous chauffons à l’aide d’appareils électriques. C’est pourquoi le compteur est hors d’usage. En plus de l’insécurité qui règne dans cet endroit, nous étions plongés dans le noir. Nous n’avions même pas de bougies. Nos enfants avaient énormément peur qu’ils n’arrivaient plus à dormir”, nous confie Nacer en compagnie d’hommes, de femmes et d’enfants rencontrés, avant-hier, devant le siège de l’APC venus s’adresser au maire et à son exécutif.

“Nous menons une vie difficile dans ces locaux de misère. Toutes les vitres ont volé en éclats quand ces locaux étaient à l’abandon. Il fallait fermer toutes les ouvertures par des bâches en plastique. Nous avons une seule toilette commune. Descendre du deuxième étage jusqu’aux toilettes dans le noir est un risque. En tout cas, nous ne pouvons garder aucune intimité. La vie dans ces garages relève d’un autre âge. Nous sommes au bout du souffle. Nos enfants sont tous malades et nous n’avons pas de moyens pour les soigner”, dit-il, lui qui est à sa cinquième année dans cet endroit dépourvu de toutes les commodités nécessaires à une vie normale. Notre interlocuteur affirme que tous les walis qui ont succédé à la tête de la wilaya de Tizi Ouzou ont été informés de ce problème.

“Presque chaque mois, nous avons un déplacement à la wilaya. Nous avons été reçus à plusieurs reprises. Que des promesses ! Nous ne demandons pas la lune, sauf un toit décent”, s’exclame une dame devant le maire venu recevoir les familles.

Puis, tous ces habitants ont commencé à égrener les misères qu’ils endurent dans cet immeuble de locaux commerciaux destinés initialement aux chômeurs. Finalement, une solution au problème de l’électricité a été trouvée.

Le maire et son exécutif ont réglé la somme de 40 millions de centimes pour que le courant électrique soit rétabli dans ces locaux. En fin de journée, les équipes de la Sonelgaz se sont déplacées sur le lieu pour placer les compteurs électriques.

“S’il est vrai que le nouveau maire nous a écoutés, l’assemblée sortante nous a délaissés. Nous espérons que nos noms figureront sur la liste de logements attendus dans les prochains jours. C’est notre dernière chance, parce qu’il y a encore 280 logements non encore attribués au pôle urbain de 1000 logements sociaux”, souhaite, pour sa part, Farès, un autre recasé dans ce site qui se demande à quand alors la fin du calvaire de ces familles.

En tout cas, la pression sur le logement social est telle que le souhait de ces familles risque de ne pas être exaucé quand on sait que plus de 4000 demandes sont en attente de satisfaction dans cette localité.


Source: Douze familles à bout de souffle

logement rural, AADL, grande mosquée et LSP

logement rural, AADL, grande mosquée et LSP : Tebboune fait le point et rassure

Le ministre a reconnu une défaillance dans quelque 29.000 logements, dont les travaux n’ont pas encore démarré.

L’aide de l’Etat à l’habitat rural demeurera en l’état et ne sera pas touchée par les mesures de «rationalisation», préconisées par l’Etat en rapport avec la situation financière du pays. «Le ministère de l’Habitat n’a donné aucune instruction pour le gel de la formule du logement rural.» Le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune qui a fait cette déclaration a expliqué les rumeurs concernant cette aide par la suspension de l’opération dans certaines régions du pays pour des considérations locales.

«Il s’agit de la suspension de l’opération dans certaines wilayas par arrêtés des walis aux fins de vérification des listes des bénéficiaires suite à des rapports faisant état de dépassements», a indiqué le ministre, tout en réaffirmant qu’au-delà du dossier du logement rural, le secteur de l’habitat «ne sera pas touché par les retombées de la baisse des prix du pétrole».

L’assurance montrée par le ministre pour ce qui concerne les aides de l’Etat dans l’autoconstruction, tient d’abord en fait à son grand succès auprès des Algériens. Il faut dire que cette formule d’accès au logement a eu un franc succès auprès des populations rurales du pays. Beaucoup de villages fuis par leurs habitants pendant la période du terrorisme, ont été repeuplés grâce à ces aides de 700.000 DA.

Les observateurs notent, pour leur part, que la décentralisation de la décision au niveau de l’APC, est l’un des facteurs qui font le succès de cette formule. En effet, la grande proximité que connaissent les élus locaux avec les citoyens dans les communes rurales et le mode «débureaucratisé» de l’octroi de ces aides ont permis à des centaines de milliers de familles de construire leur propres maisons sur des lopins de terre familiaux ou encore pour faire des réfections ou des agrandissements. Cela a contribué à fixer les populations et limiter quelque peu l’exode rural.

Il reste, comme l’a souligné le ministre, que des tentatives de fraude sont signalées ici et là, ce qui entraîne le gel momentané des attributions de ces aides. Et si à aucun moment, l’Etat n’a envisagé l’arrêt de l’opération, c’est tout simplement parce qu’elle s’accorde parfaitement avec la demande sociale dans le milieu rural.

Cela en ce qui concerne les aides de l’Etat à l’autoconstruction. Pour ce qui est du secteur du bâtiment en général, le ministre a reconnu une défaillance dans quelque 29.000 logements, dont les travaux n’ont pas encore démarré. La raison des retards tient aux avis d’appel restés infructueux ou à l’absence de foncier ou encore à des considérations techniques liées, entre autres à la nature du terrain.

Au sujet de la Grande mosquée d’Alger, Tebboune a formellement démenti les assertions faisant état d’un problème pour la réalisation du minaret de la mosquée. «Ces rumeurs sont lancées par des parties malintentionnées», affirmera- t-il. En ce qui concerne la récurrente question des projets de l’AADL 2, le ministre s’est refusé à donner une échéance, mais a précisé que le choix des sites et le paiement de la deuxième tranche du montant du logement débuteront après la remise des décisions de pré affectation à tous les anciens souscripteurs.

Par contre, l’échéance fin 2015, début 2016 a été avancée par le ministre pour l’envoi des décisions de pré affectation aux souscripteurs de 2001 et 2002. Ces décisions, a-t-il insisté, «ne concernent que les projets ayant atteint un taux d’avancement de 70%».

Il reste l’épineuse question des LSP non encore achevés. Sur ce sujet, Tebboune a révélé que «le recensement des chantiers de réalisation des projets de logements participatifs sera parachevé avant la fin novembre en cours».

Source: LOGEMENT RURAL, GRANDE MOSQUÉE, AADL ET LSP : Tebboune fait le point et rassure