Un drone a ciblé une raffinerie saoudienne

raffinerie saoudienne

Une raffinerie de pétrole à Riyad a subi une attaque de drone qui n’a pas fait de victimes et n’a pas causé d’interruption de ses opérations, a indiqué, vendredi, un ministère saoudien, selon l’agence de presse officielle SPA. Cette attaque survient alors que l’intervention militaire russe en Ukraine, déclenchée le 24 février, suscite l’inquiétude des marchés mondiaux. Les cours du gaz et du pétrole, dont la Russie est un important fournisseur, se sont envolés.

Cet acte de “sabotage et de terrorisme” selon la SPA fait suite à une série d’attaques similaires contre des infrastructures saoudiennes menées par les rebelles houthis au Yémen, où une coalition militaire dirigée par Riyad les combat. “La raffinerie de pétrole de Riyad a été attaquée par un drone, causant un incendie léger qui a été éteint”, a déclaré le ministère de l’Énergie, cité par l’agence, sans imputer la responsabilité de l’attaque aux rebelles yéménites. 

“L’attaque, qui a eu lieu jeudi matin, n’a causé aucune victime, et l’acheminement du pétrole ou de ses dérivatifs n’a pas été affecté”, selon la même source. L’Arabie Saoudite, l’un des plus grands pays exportateurs de pétrole brut au monde, et ses partenaires au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont pressés d’augmenter leur production pour freiner l’envolée des prix du brut attisée par la guerre en Ukraine. 

Par ailleurs, deux Américaines qui se trouvaient “en captivité” dans la capitale yéménite Sanaa, aux mains des rebelles, ont été “libérées” et évacuées hors du pays lors d’une opération conjointe américano-saoudienne, a indiqué hier un responsable saoudien. Les rebelles houthis se sont emparés en 2014 de la capitale yéménite Sanaa, puis d’autres pans du territoire, déclenchant une guerre dans le pays, où une coalition militaire dirigée par l’Arabie Saoudite appuie depuis 2015 le gouvernement yéménite face aux insurgés. 

Après la prise de Sanaa par les Houthis, le gouvernement yéménite s’est réfugié à Aden, grande ville du Sud dont il a fait sa capitale provisoire. 
“Lors d’une visite à leur famille à Sanaa, les deux citoyennes américaines ont été maltraitées et se sont vu imposer des restrictions à leurs mouvements (…) leurs passeports ont été confisqués”, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense saoudien, Turki Al-Malki, dans un communiqué. 

“Les deux jeunes femmes qui se trouvaient en captivité ont été libérées, évacuées, transférées depuis Sanaa (…) à la capitale intérimaire Aden, puis plus tard à Riyad”, a-t-il ajouté. Le porte-parole a indiqué qu’elles avaient été libérées dans le cadre d’une “opération conjointe entre le royaume et les États-Unis”, sans en préciser les circonstances ni la date. 

Aucune information n’a été fournie sur l’âge des deux femmes et la durée de leur captivité dans le pays. À Riyad, les deux femmes ont rencontré des responsables américains, selon le communiqué. Depuis le début du conflit en 2014, des dizaines de milliers de personnes, la plupart des civils, ont été tuées et des millions déplacées selon des organisations internationales. 

Source: Un drone a ciblé une raffinerie saoudienne


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