Archives de catégorie : Monde

l’info sur ce qui se passe dans le mondes

L’ordre de Malte

L’ordre de Malte : une institution humanitaire millénaire philanthrope

Depuis des siècles, l’ordre de Malte incarne une organisation philanthropique exceptionnelle. Fondée au XIe siècle, cette institution religieuse-militaire a su s’adapter aux évolutions de l’histoire. Cela lui permet de continuer sa noble mission d’assistance et de secours envers les démunis, les malades et les victimes de catastrophes naturelles. Plongeons au cœur de cette entité unique et admirable.

Histoire de l’Ordre de Malte

C’est au XIe siècle à Jérusalem que l’histoire de l’ordre de Malte a débuté en tant qu’organisation hospitalière. De nos jours, elle a maintenu une trajectoire constante autour de l’aide aux plus vulnérables.

De la défense des pèlerins à l’assistance médicale, son action a pris diverses formes selon les besoins de l’époque. Aujourd’hui, le parcours de cette fondation fait d’elle une véritable force humanitaire internationale.

Quelles sont les missions menées par l’ordre de Malte à notre époque ?

L’ordre de Malte continue son action humanitaire dans le monde et est présent dans 120 pays. Il intervient dans les situations de crises comme lors de catastrophes naturelles ou de conflits pour offrir secours et assistance aux populations touchées.

Il fournit également des soins médicaux et sociaux à travers hôpitaux, centres de soins et services d’urgence. Par ailleurs, il s’engage en faveur des personnes démunies, offrant des repas aux sans-abri et soutenant les migrants et les réfugiés.

Parmi ses projets notables, il faut notifier son engagement dans la lutte contre la COVID-19 et sa participation active à des missions de sauvetage en mer de Méditerranée. L’impact de cet ordre dépasse donc largement le cadre de ses interventions ponctuelles.

Son action philanthropique entre dévouement et solidarité, résonne à l’échelle globale. Il incarne ainsi un modèle d’engagement envers les plus démunis. De ce fait, il contribue à tisser un lien social indispensable et à défendre les valeurs d’humanité et de compassion.

L’Ordre de Malte reste un phare de générosité dans un monde en constante évolution. Cela montre que l’esprit de service et de solidarité est intemporel et universel.

déchets plastiques

Les plages méditerranéennes en proie aux déchets plastiques : quelles solutions ?

déchets plastiques

Vue de loin, les magnifiques régions du sud de la France, de l’Italie et même de l’Algérie offrent des paysages enchanteurs que les visiteurs rêvent de découvrir. Cependant, ce décor idyllique est aujourd’hui entaché par la présence de déchets plastiques de toutes sortes qui jonchent les eaux, suscitant ainsi un sentiment de désenchantement.

Des débris de bouées, des bouteilles en plastique, des canettes de boissons sont le long des plages. Chaque jour, ce sont des milliers de ces déchets qui sont ramassés, flottant au milieu de paysages d’une beauté pourtant rarissime.

Au cours des trois derniers mois, une quantité alarmante de déchets a été collectée dans les eaux de la mer Méditerranée, témoignant de l’ampleur du problème de la pollution marine. Ces milliers de détritus ont été récupérés, remplissant l’équivalent de quatre piscines olympiques. Ces chiffres sont préoccupants pour les autorités locales qui cherchent à protéger l’environnement de la région et en particulier les plages.

Situation alarmiste pour les plages de France

Dans une déclaration, l’ancien maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avait en effet exprimé ses préoccupations concernant la pollution des eaux dans la région du sud de la France. En tant que figure clé de la plus grande ville de la région méditerranéenne, il avait témoigné de l’impact néfaste des déchets marins sur les côtes et a souligné l’importance de prendre des mesures pour préserver cet environnement précieux.

Selon lui : « La pollution marine constitue un défi majeur pour notre région. Nous devons agir de manière décisive pour protéger nos eaux et sensibiliser les habitants et les visiteurs à l’importance de préserver notre patrimoine naturel. »

D’autre part, l’organisation locale engagée dans la lutte contre la pollution marine dans le sud de la France, « Clean Coast France » a exprimé son inquiétude face à l’accumulation croissante de déchets dans les eaux côtières du sud de la France.

Selon leur responsable : « Nous constatons malheureusement une augmentation alarmante des déchets marins dans notre région. Il est essentiel que nous travaillions ensemble en tant que communauté pour nettoyer nos côtes, sensibiliser le public et promouvoir des pratiques durables afin de préserver notre environnement marin. »

Les déchets plastiques en mer Méditerranée

Selon une étude récente, la quantité de déchets plastiques rejetés dans la la mer Méditerranée et les océans pourrait doubler d’ici 2030. Cela soulève de sérieuses préoccupations quant à l’impact croissant de la pollution visible sur les plages et maritime. Les chiffres indiquent une tendance alarmante, mettant en évidence la nécessité urgente d’adopter des mesures de préservation pour protéger les écosystèmes marins fragiles de cette région.

D’autre part, un rapport publié fin 2022 classait cette région parmi les zones ayant une préoccupation majeure en matière de pollution maritime. Cette région est en effet encouragée à intensifier ses efforts pour lutter contre la pollution marine et promouvoir des pratiques durables afin de réduire son impact sur les écosystèmes marins côtiers de la mer Méditerranée.

D’un autre côté, des solutions émergent en Europe comme ces pailles biodégradables en Lepironia. Elles sont d’ailleurs comparées à d’autres alternatives des pailles plastiques, qui leur attribuent de nombreux avantages pour un prix très compétitif.

Restaurateurs et hôteliers sont désormais invités à étudier les alternatives à l’utilisation du plastique qui pourront avoir un impact important dans les années à venir.

louer une grue

Comment louer une grue en Ile-de-France ?

louer une grue

Dans le cadre de la réalisation de travaux sur un chantier de construction, certains dispositifs doivent être utilisés. L’un d’eux est la grue qui existe sous différents types et permet le transport de charges lourdes. Si vous en avez besoin, vous devrez recourir à la location. Dans ce cas, comment louer une grue en Ile-de-France ?

Faites vos recherches sur internet

Le moyen le plus simple pour trouver une grue à louer est de faire vos recherches sur internet. Ces dernières vous mèneront à des entreprises comme atmlevage.com qui proposent plusieurs types de grues à la location. Que vous ayez besoin d’une grue mk 140, d’une grue de levage, d’une mini grue électrique ou encore d’une mini grue araignée, vous y aurez accès.

Une très grande variété de machines vous est proposée à la location. En plus du grand nombre de choix que vous avez, vous avez aussi la possibilité d’opter pour une location avec opérateur. Cette alternative est recommandée lorsque vous ne disposez pas d’une maîtrise concernant la conduite et la manipulation de l’engin.

Renseignez-vous autour de vous

Pour trouver une structure qui propose la location de grue en Ile-de-France, vos proches sont une potentielle source d’informations à exploiter. Ainsi, au cours de vos recherches, pensez à les interroger. Il est possible que comme vous, ils aient eu par le passé besoin de recourir à de tels services. Si c’est le cas et qu’ils en ont été satisfaits, ils vous recommanderont l’entreprise concernée.

Si vous travaillez dans le domaine de la construction, pensez aussi à vous renseigner auprès de vos collègues et collaborateurs. Dans ce cas, vous avez plus de chances d’en trouver. Par ailleurs, vous avez également la possibilité de consulter des annonces sur le Net. Certains prestataires laissent sur internet des annonces qui détaillent les services qu’ils offrent. Faites cependant preuve de prudence si vous choisissez cette option. Veillez à vous assurer de la fiabilité du prestataire avant de vous engager avec lui.

Amnesty International

Amnesty International épingle la France

La France est “très loin de l’exemplarité qu’on pourrait attendre d’elle” en matière de respect des libertés publiques et des droits humains, dénonce Amnesty International dans son rapport 2021 publié hier, critiquant notamment la politique d’accueil des migrants, différente selon les nationalités.

“Ce qu’on a vu depuis quelques semaines tranche singulièrement avec la manière dont, l’année dernière, les pouvoirs publics ont parlé de l’accueil des Afghans” fuyant leur pays après la reprise du pouvoir des talibans mi-août, a souligné devant la presse Nathalie Godard, directrice de l’Action à Amnesty International France, évoquant l’accueil des Ukrainiens. L’État a mis sur pied un schéma d’accueil et d’hébergement proposant “au moins 100 000 places”, selon Jean Castex, pour les réfugiés fuyant la guerre en Ukraine. 

Le 16 août, dans son intervention sur l’Afghanistan, Emmanuel Macron avait appelé à “anticiper et (se) protéger contre des flux migratoires irréguliers importants”, grince Amnesty International. Nathalie Godard souligne que la protection temporaire accordée par les pays de l’Union européenne aux réfugiés d’Ukraine avait “aussi été demandée pour les Afghans, sans succès”. “C’est une illustration du « deux poids, deux mesures » aujourd’hui très dénoncée”, a-t-elle ajouté. 

La protection temporaire permettra aux réfugiés ukrainiens de séjourner jusqu’à trois ans dans l’Union européenne, d’y travailler, d’accéder au système scolaire et d’y recevoir des soins médicaux. Amnesty International stigmatise également les “traitements dégradants” subis par les exilés, notamment à Calais, ville du nord de la France d’où les migrants tentent de rejoindre le Royaume-Uni : “La police et les autorités locales ont limité leur accès à l’aide humanitaire et les ont soumis à des manœuvres de harcèlement.” Les critiques sur le sort des migrants à Calais et à Grande-Synthe, à une quarantaine de kilomètres de Calais, ont été relancées après le naufrage fatal à 27 d’entre eux qui tentaient de traverser la Manche le 24 novembre, des ONG dénonçant notamment des lacérations de tentes lors des évacuations, avec l’aval des autorités. Ces dernières ont récusé ces accusations. Dans son rapport annuel, Amnesty International estime en outre que la France “fait partie” des 67 pays au monde qui ont “adopté en 2021 des lois qui restreignent la liberté d’expression, d’association et de réunion”.

L’ONG cite la promulgation fin juillet 2021 de la loi sur la prévention du terrorisme qui entérine notamment des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas). La loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure du 24 janvier 2022, autorisant les captations d’images de manifestations par les drones, constitue, elle, selon Amnesty, “un pas de plus vers la surveillance de masse”. Enfin, la loi dite “séparatismes” du 24 août “risque d’ouvrir la voie à des pratiques discriminatoires” sous le couvert de la lutte contre l’islamisme radical, estime l’organisation. 


Source: Amnesty International épingle la France

Ukraine

Guerre en Ukraine : poursuite des combats avant de nouveaux pourparlers

Un des points importants des négociations autour de la guerre en Ukraine, qui devraient débuter aujourd’hui, porte sur “les garanties de sécurité et la neutralité, le statut dénucléarisé de notre État”, a déclaré dimanche le président Zelensky à des médias russes.

De nouveaux pourparlers devront avoir lieu aujourd’hui à Istanbul, en Turquie, entre Russes et Ukrainiens, dans un contexte de poursuite des combats dans la ville ukrainienne Marioupol, au 34e jour d’une guerre qui a fait des centaines de morts et provoqué des millions de déplacés. En effet, les négociateurs russes et ukrainiens sont arrivés hier à Istanbul pour une nouvelle session de pourparlers afin de tenter d’arrêter un conflit qui a déjà contraint près de 3,9 millions d’Ukrainiens à fuir leur pays, selon l’ONU, et causé quelque 63 milliards de dommages aux infrastructures du pays, selon une étude de l’École d’économie de Kiev.

Un des points importants des négociations, qui devraient débuter aujourd’hui, porte sur “les garanties de sécurité et la neutralité, le statut dénucléarisé de notre État”, a déclaré dimanche le président Zelensky à des médias russes. Ce point “est étudié en profondeur”, a-t-il affirmé. Mais il nécessitera un référendum et des garanties de sécurité, a-t-il prévenu, accusant Vladimir Poutine et son entourage de faire “traîner les choses”.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a cependant tempéré les attentes hier, en affirmant que les négociations jusqu’ici n’avaient pas produit d’“avancées significatives”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, que ce dernier appelle de ses vœux, serait pour l’heure “contre-productive”. Il l’a conditionnée à l’adoption des exigences de Moscou dans les négociations : protection des populations du Donbass, “démilitarisation” et “dénazification” de l’Ukraine. Une séance de négociations avait déjà eu lieu le 10 mars à Antalya, en Turquie, au niveau des ministres des Affaires étrangères, mais n’avait débouché sur aucune avancée concrète. 

Depuis lors, les discussions se sont poursuivies par visioconférence, jugées “difficiles” par les deux camps. À la veille de ces nouveaux pourparlers, la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a indiqué que Kiev avait renoncé à ouvrir des couloirs humanitaires lundi, redoutant de possibles “provocations” des troupes russes. Hier, les autorités ukrainiennes s’inquiétaient d’une aggravation de la situation dans le port assiégé de Marioupol et de nouveaux combats autour de Kiev. 

L’annonce vendredi par Moscou d’“une concentration de ses efforts sur la libération du Donbass” fait craindre une “aggravation” de la situation à Marioupol, port stratégique sur la mer d’Azov, situé à l’extrême sud de ce bassin minier, a averti Oleksiï Arestovytch, un conseiller de la présidence ukrainienne, dans un message vidéo sur Telegram. Plus d’un mois après le début de l’invasion russe, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé un blocus total de cette ville, dont l’armée russe, depuis le début de la guerre, tente de s’emparer depuis fin février et où environ 160 000 personnes sont toujours coincées, selon le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko. “Toutes les entrées et sorties de la ville sont bloquées (…) il est impossible de faire entrer à Marioupol des vivres et des médicaments”, a affirmé dimanche soir M. Zelensky. 

Source: Poursuite des combats avant de nouveaux pourparlers

confinement

Chine: confinement d'une ville de 9 millions d'habitants

Les autorités chinoises ont décrété mardi le confinement d’une ville de neuf millions d’habitants, au moment où le pays affronte sa pire flambée épidémique depuis 2020, rapportent des médias. 

La cité industrielle de Shenyang (nord-est) confine désormais ses habitants dans leur résidence. La ville est la capitale de la province du Liaoning, frontalière de celle du Jilin, qui est considérée comme l’épicentre de cette vague épidémique actuelle, due au variant Omicron. 

Le ministère chinois de la Santé a annoncé mardi 4.770 nouveaux cas positifs au niveau national.   

Source: Chine: confinement d’une ville de 9 millions d’habitants

RFI et France 24

Mali: procédure engagée pour suspendre la diffusion de RFI et France 24

Les autorités de transition au Mali ont engagé, dans la nuit de mercredi à jeudi, une procédure pour suspendre la diffusion de RFI et France 24 en raison de « fausses allégations d’exactions commises par l’armée malienne et rapportées par les deux médias français », a indiqué le gouvernement. 
Dans un communiqué, les autorités de transition ont fait état de leur « profonde consternation » face aux « fausses allégations faisant état d’exactions commises par les Forces armées maliennes » (FAMa) diffusées par les deux chaînes. 
Le gouvernement malien « rejette catégoriquement ces fausses allégations contre les vaillantes FAMa » et « engage une procédure (…) pour suspendre jusqu’à nouvel ordre la diffusion de RFI (…) et France 24 », précise le communiqué signé du colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement. 
Le gouvernement malien estime que « ces fausses allégations » ont été rapportées notamment dans un reportage des 14 et 15 mars, dans lequel RFI a donné la parole à des victimes présumées d’exactions. Les deux chaînes ont aussi relayé une déclaration de la Haute commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, ainsi qu’un rapport de Human Rights Watch à ce sujet. 
Le communiqué « interdit à toutes les radios et télévisions nationales, ainsi qu’aux sites d’information et journaux maliens, la rediffusion et/ou la publication des émissions et articles de presse de RFI et de France 24 ». 
« En considérant la synchronisation de ce matraquage médiatique, le gouvernement en déduit une stratégie savamment préméditée visant à  
déstabiliser la transition, démoraliser le peuple malien et discréditer les vaillantes FAMa »

« Pire, certaines allégations, en particulier celles avancées par RFI, n’ont d’autres objectifs que de semer la haine en ethnicisant l’insécurité au Mali et dévoilent l’intention criminelle de journalistes dont certains n’ont pas séjourné au Mali, il y a plus d’un an », a ajouté le communiqué. 
Le colonel Maiga estime en outre que « les agissements de RFI et France 24 ressemblent, dans un passé récent, aux pratiques et au rôle tristement célèbre de la radio +Mille Collines+ », qui avait encouragé le génocide au Rwanda en 1994. 

Source: Mali: procédure engagée pour suspendre la diffusion de RFI et France 24

Nouvelle-Calédonie : des indépendantistes réclament un nouveau référendum

Des indépendantistes réclament un nouveau référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie d’ici à 2024, ne reconnaissant pas la validité de celui du 12 décembre qu’ils avaient boycotté dans l’archipel français de l’océan Pacifique. “On n’a pas validé le référendum (du 12 décembre 2021) qui n’a pas de fondement dans le cadre d’un processus de décolonisation puisque le peuple kanak, peuple colonisé, n’y a pas participé”, a déclaré à l’AFP Charles Washetine, porte-parole du Palika, l’une des principales composantes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), réunie en congrès samedi et dimanche. 

“Nous souhaitons désormais faire aboutir le processus de l’accord de Nouméa (1998) au cours de cette mandature avec l’organisation d’ici à 2024 d’un autre référendum d’autodétermination”, a ajouté M. Washetine, appelant à l’ouverture de négociations avec l’État français “dès le mois prochain”. Le Palika entend placer le scrutin sous la supervision des Nations unies. Les Calédoniens sont engagés dans ce processus depuis les années 1980, quand leur territoire, colonisé par la France au XIXe siècle, a connu une période de troubles qui a culminé avec la prise d’otages et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanaks et six militaires ont été tués. 

Moins de deux mois après ce drame, indépendantistes et loyalistes arrivaient à conclure les accords de Matignon qui revoyaient la répartition des pouvoirs en Nouvelle-Calédonie et scellaient la réconciliation entre les Kanaks, premiers habitants de Nouvelle-Calédonie, et les Caldoches, descendants des colons blancs, après des années de tensions et de violences. Dix ans plus tard, la signature de l’accord de Nouméa instaurait un processus de décolonisation sur vingt ans. 

Cet accord prévoyait une succession de trois référendums pour demander aux habitants s’ils voulaient que l’île “accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante”. Il s’agissait du premier congrès indépendantiste depuis le troisième référendum sur l’indépendance de décembre, auquel les indépendantistes n’ont pas voulu prendre part car ils en demandaient le report, en raison de l’épidémie de Covid-19. 

Les loyalistes ont remporté une victoire écrasante (96,5%) mais le scrutin a été marqué par une faible participation (43,9%). L’Union calédonienne, l’autre locomotive de la coalition indépendantiste, tient pour sa part un congrès mi-avril avant un congrès début mai du FLNKS, qui arrêtera “la stratégie de négociations avec l’État”.

Source: Des indépendantistes réclament un nouveau référendum

Des entrepôts frigorifiques en feu après un bombardement, près de Kiev

Kiev sur le point de tomber ?

Cernée, la capitale ukrainienne tente de résister aux assauts de l’armée russe, mais sans grand succès. Le président Vladimir Poutine affiche, lui, toujours sa détermination de mener ses opérations jusqu’au bout.

L’Ukraine promet une “défense acharnée”, mais loin de pouvoir faire face, dans la réalité, aux assauts de l’armée russe qui cerne désormais la capitale Kiev. Hier, les forces russes ont intensifié leurs bombardements dans plusieurs régions du pays, ciblant une base militaire dans la région de Lviv, située près de la frontière polonaise et jusque-là relativement épargnée. On dénombre, dans cette opération, au moins 9 morts et 57 blessés, selon un premier bilan communiqué par les autorités militaires régionales et le maire de Lviv. La base militaire en question se trouve à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Lviv, grande ville de l’ouest de l’Ukraine où de nombreuses personnes déplacées ont afflué. Plusieurs pays y ont aussi déplacé leur ambassade, jugeant cette ville plus sûre que Kiev.

L’armée russe continue de pilonner le sud du pays où la ville assiégée de Marioupol espère l’arrivée d’un convoi d’aide humanitaire. Ce convoi est resté plus de cinq heures bloqué à un barrage russe samedi, et l’espoir était qu’il puisse parvenir à Marioupol, hier, en provenance de Zaporojie via Berdiansk, a avancé samedi la vice-Première ministre ukrainienne, Irina Verechtchouk. L’enjeu est crucial pour Marioupol : cette cité portuaire stratégique, située dans le sud-est du pays entre la Crimée et le Donbass, est plongée dans une situation “quasi désespérée”, selon Médecins sans frontières (MSF), manquant de vivres et privée d’eau, de gaz, d’électricité et de communication. Des tentatives d’évacuation de centaines de milliers de civils ont échoué à plusieurs reprises. “Marioupol est toujours encerclée.

Ce qu’ils ne peuvent pas avoir par la guerre, (les soldats russes) veulent l’avoir par la faim et par le désespoir. Moscou reconnaît que la situation ‘dans certaines villes’ a pris des ‘proportions catastrophiques’”, selon les mots du général Mikhaïl Mizintsev, cité samedi par les agences de presse russes. Mais le militaire a accusé les “nationalistes” ukrainiens de miner les zones résidentielles et de détruire des infrastructures, privant les civils de voies d’évacuation et de ressources élémentaires. Toujours au sud, la métropole d’Odessa continue à se préparer à une offensive des troupes russes, qui se concentrent pour l’heure à une centaine de kilomètres à l’est sur la ville de Mykolaïv.

Au moins 579 civils ont été tués

Les bombardements massifs ont notamment touché un centre de cancérologie et un hôpital ophtalmologique, selon des médias internationaux sur place. Les victimes jonchent les rues de certaines villes, et les bilans sont impossibles à vérifier. “Environ 1 300” militaires ukrainiens ont été tués depuis le 24 février, a indiqué samedi le président Volodymyr Zelensky, dans un premier décompte officiel fourni par les autorités ukrainiennes depuis le début de l’invasion. L’armée russe, elle, a perdu “environ 12 000 hommes”, affirme le chef d’État. La Russie, de son côté, a annoncé le 2 mars son seul et unique bilan à ce jour de 498 soldats tués. Au moins 579 civils ont été tués, selon le décompte samedi des Nations unies, qui souligne que ses bilans sont probablement très inférieurs à la réalité. Kiev, dont seules les routes vers le sud restent dégagées, est de plus en plus cernée par les soldats russes, qui ont détruit samedi l’aéroport avoisinant de Vassylkiv, selon les Ukrainiens.

Présentes dans les faubourgs, les troupes russes tentent de neutraliser les localités environnantes pour “bloquer” Kiev, selon l’état-major ukrainien, et la banlieue nord-ouest (Irpin, Boutcha) a été lourdement bombardée ces derniers jours. Le ministère britannique de la Défense estime que les forces russes étaient samedi à 25 km de la capitale et qu’une colonne au nord de la ville s’était dispersée, renforçant l’idée d’une volonté d’encerclement. Elles se heurtent toutefois à la résistance de l’armée ukrainienne, tant à l’ouest qu’à l’est de la capitale, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place. La présidence ukrainienne promet une “défense acharnée” de Kiev. Vladimir Poutine affiche lui aussi toujours sa détermination.

Samedi, le président russe a accusé les forces ukrainiennes de “violations flagrantes” du droit humanitaire, lors d’un entretien téléphonique avec les dirigeants français Emmanuel Macron et allemand Olaf Scholz. “Mensonges”, a réagi la présidence française. Et les appels de MM. Macron et Scholz à un “cessez-le-feu immédiat” sont restés lettre morte. Cependant, sur le front diplomatique, une inflexion s’est peut-être fait jour en cette fin de semaine : Volodymyr Zelensky s’est félicité d’une “approche fondamentalement différente” de Moscou dans ses récents pourparlers avec Kiev, notant que la Russie ne se contentait plus de “juste poser des ultimatums”. Interrogé sur des déclarations faites vendredi par Vladimir Poutine évoquant des “avancées” dans les pourparlers russo-ukrainiens, M. Zelensky s’est dit “content d’avoir un signal de la Russie”, lors d’une conférence de presse à Kiev. 


Source: Kiev sur le point de tomber ?

raffinerie saoudienne

Un drone a ciblé une raffinerie saoudienne

Une raffinerie de pétrole à Riyad a subi une attaque de drone qui n’a pas fait de victimes et n’a pas causé d’interruption de ses opérations, a indiqué, vendredi, un ministère saoudien, selon l’agence de presse officielle SPA. Cette attaque survient alors que l’intervention militaire russe en Ukraine, déclenchée le 24 février, suscite l’inquiétude des marchés mondiaux. Les cours du gaz et du pétrole, dont la Russie est un important fournisseur, se sont envolés.

Cet acte de “sabotage et de terrorisme” selon la SPA fait suite à une série d’attaques similaires contre des infrastructures saoudiennes menées par les rebelles houthis au Yémen, où une coalition militaire dirigée par Riyad les combat. “La raffinerie de pétrole de Riyad a été attaquée par un drone, causant un incendie léger qui a été éteint”, a déclaré le ministère de l’Énergie, cité par l’agence, sans imputer la responsabilité de l’attaque aux rebelles yéménites. 

“L’attaque, qui a eu lieu jeudi matin, n’a causé aucune victime, et l’acheminement du pétrole ou de ses dérivatifs n’a pas été affecté”, selon la même source. L’Arabie Saoudite, l’un des plus grands pays exportateurs de pétrole brut au monde, et ses partenaires au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont pressés d’augmenter leur production pour freiner l’envolée des prix du brut attisée par la guerre en Ukraine. 

Par ailleurs, deux Américaines qui se trouvaient “en captivité” dans la capitale yéménite Sanaa, aux mains des rebelles, ont été “libérées” et évacuées hors du pays lors d’une opération conjointe américano-saoudienne, a indiqué hier un responsable saoudien. Les rebelles houthis se sont emparés en 2014 de la capitale yéménite Sanaa, puis d’autres pans du territoire, déclenchant une guerre dans le pays, où une coalition militaire dirigée par l’Arabie Saoudite appuie depuis 2015 le gouvernement yéménite face aux insurgés. 

Après la prise de Sanaa par les Houthis, le gouvernement yéménite s’est réfugié à Aden, grande ville du Sud dont il a fait sa capitale provisoire. 
“Lors d’une visite à leur famille à Sanaa, les deux citoyennes américaines ont été maltraitées et se sont vu imposer des restrictions à leurs mouvements (…) leurs passeports ont été confisqués”, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense saoudien, Turki Al-Malki, dans un communiqué. 

“Les deux jeunes femmes qui se trouvaient en captivité ont été libérées, évacuées, transférées depuis Sanaa (…) à la capitale intérimaire Aden, puis plus tard à Riyad”, a-t-il ajouté. Le porte-parole a indiqué qu’elles avaient été libérées dans le cadre d’une “opération conjointe entre le royaume et les États-Unis”, sans en préciser les circonstances ni la date. 

Aucune information n’a été fournie sur l’âge des deux femmes et la durée de leur captivité dans le pays. À Riyad, les deux femmes ont rencontré des responsables américains, selon le communiqué. Depuis le début du conflit en 2014, des dizaines de milliers de personnes, la plupart des civils, ont été tuées et des millions déplacées selon des organisations internationales. 

Source: Un drone a ciblé une raffinerie saoudienne