Archives par étiquette : logement émigrés

logement public pour les non-résidents

le logement public pour les non-résidents : une réelle source de devise pour l’Algérie

Suite au débat suscité par la réponse du Ministre de l’Habitat à une question sur la formule LPNR (Logement public pour les non-résidents), le portail Web spécialisé dans l’immobilier et le logement, Lkeria.com a mené une réflexion, qui est au demeurant soumise au Gouvernement, sur les potentialités de cette formule en termes de ressource en devise pour l’Algérie.

La demande de notre diaspora est très importante en matière de logement, qu’il s’agisse pour elle d’un placement judicieux dans le parc locatif ou de l’acquisition d’un logement en perspective d’un retour définitif ou même de visites estivales au pays. Ne pas saisir l’opportunité de canaliser l’épargne de nos ressortissants à l’étranger sur des produits locaux, et ainsi exporter nos logements, équivaut à priver notre pays d’une ressource abondante en devises.

Un potentiel de 10 milliards $ de recettes en deux ans

Cette formule peut être lancée rapidement en orientant les 100 000 logements de la formule LPPrestants, dont le financement est disponible et qui n’ont pas trouvé preneurs, pour les destiner à nos ressortissants établis à l’étranger. Pour un prix du logement variant entre 8 et 10 millions de dinars, un logement de cette formule coûtera dans les 100 000 $ l’unité, ce qui représente une entrée en devises de près de 10 milliards $, qui seront payés en 2016 et 2017, avec un apport immédiat d’un (01) milliard $ avec le règlement de la 1re tranche.

Selon les estimations du ministre de l’Habitat, la demande en France seulement est de l’ordre de 500 000 logements ; ce qui représente un potentiel de recettes en devise de 50 milliards $ sur 5 ans.

Triplons nos exportations hors hydrocarbures en une seule année

Cette opération de vente de logements à nos ressortissants à l’étranger qui s’effectuera en devises, peut être assimilée à une opération d’exportation, et contribuera à :

–      Equilibrer notre balance de paiements.

–      Renflouer nos réserves de changes.

–      Alimenter le budget de l’Etat en impôts (TVA, etc.)

–      Augmenter le niveau de liquidité des banques algériennes.

–     Avec un  potentiel de 10 milliards $ de recette en 2 ans (soit 5 milliards $ par an), nos exportations hors hydrocarbures passeront de 2,8 milliard/an à 7 milliards $/an.

Conditions  d’attribution

Les conditions pour l’accès à cette formule sont très simples et peuvent se limiter uniquement à : jouir de la nationalité algérienne et être immatriculé au niveau d’un consulat. Le revenu conditionnera le taux de la bonification du crédit bancaire sans être une condition d’éligibilité au logement. Pour leur part, les banques algériennes appliqueront leurs conditions de banque pour l’octroi d’un crédit dont le remboursement s’effectuera en devises.

Avantages directs et indirects octroyés à cette formule

Cette formule bénéficiera d’un abattement sur le prix des terrains. Le problème du foncier ne constituera pas une contrainte majeure du fait que les membres de notre communauté installés à l’étranger sont issus des différentes villes et villages du pays.Pour leur part, les postulants auront droit à une bonification du taux d’intérêt, selon leur niveau de revenu.

Cette modeste contribution de Lkeria.com intervient dans une période où toutes les forces vives de la nation sont appelées à s’investir pour trouver, à terme, des solutions concrètes aux questions qui contraignent l’épanouissement de notre économie et l’équilibre de nos finances.

Elle permet de satisfaire à trois objectifs :

1- Réaffecter une formule de logement qui ne correspond pas à un profilage local.

2- Conforter, sur le moyen terme, la finance nationale en ramenant de la devise au pays.

3- Conforter politiquement et socialement la communauté algérienne à l’étranger.

 

(*) Lotfi RAMDANI, Fondateur du site immobilier Lkeria.com

Contact : communication@lkeria.com / 0557 466 982

consultez ici l’article de la source

Les logements pour les émigrés

Tebboune : Les logements pour les émigrés n’était qu’une… idée !

Les logements pour les émigrésAu cours de la séance des questions orales à l’Assemblée populaire nationale, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a été interpellé par la députée Amira Salim, représentant la communauté algérienne à l’étranger de la région Afrique du Nord, sur le dossier des quotas de logements AADL à destiner aux émigrés algériens résidant en Europe, dans le monde arabe ou ailleurs.

logements pour les émigrés

La réponse du ministre, donnée jeudi dernier en séance plénière, a été pour le moins inattendue. Tebboune soutient que ce ne fut là qu’une idée, une initiative toujours à l’étude ; mais que, en réalité, il n’y a aucun engagement dans ce sens, ni du président de la République ni de lui-même, en tant que ministre du secteur.

Pourtant, depuis qu’elle a été annoncée en 2013, et qu’elle a été portée à bouts de bras par les animateurs de la campagne du président pour sa propre succession en avril 2014, cette idée a suscité beaucoup d’espoirs au sein de la communauté algérienne à l’étranger.

Le ministre avance aujourd’hui l’argument de la «complexité» de ce dossier pour lequel il a été pourtant crée, dès 2013, une commission spéciale composée des secteurs des Affaires étrangères, de l’Habitat, les Finances, les banques,…etc. La complexité du dossier consisterait dans le classement et la vérification de la situation des candidats, sachant que, explique Tebboune, ces derniers vont du simple ouvrier jusqu’à l’investisseur.

Rien qu’à l’échelle du territoire français, Il y aurait déjà quelques 500.000 demandes d’attribution de logements exprimées par des Algériens qui s’y sont installés depuis plusieurs années.

Ce chiffre correspond approximativement au nombre de souscripteurs nationaux pour la formule de l’AADL : «Dans le cas où, à l’avenir, l’option de quotas pour les émigrés algériens est retenue, le payement se fera en devise européenne et les demandes à prendre en charge seront celles qui sont enregistrées au niveau des consulats», précise Tebboune.

lire ici l’article de la source