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Le pétrole algérien s'est apprécié de 12,50 dollars en février

Les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 12,50 dollars en février dernier, soutenus notamment par la hausse de la demande et les tensions géopolitiques, a indiqué l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dans son rapport mensuel publié mardi. 

La moyenne mensuelle des prix du brut algérien est passée ainsi de 88,21 dollars/baril en janvier dernier à 100,71 dollars en février, soit  une hausse de 14,2%, selon la même source. Avec ces nouvelles données le Sahara Blend se place à la 2ème position parmi les bruts de l’Opep les plus chers au mois de février, et ce, après l’Angolais Girassol (100,78 dollars/baril). 

Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut  de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une  prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les  raffineurs.


Source: Le pétrole algérien s’est apprécié de 12,50 dollars en février

les prix du baril auglentent

le Dr Mourad PREURE, spécialiste en énergie : les prix du baril devraient augmenter fin 2016

Très confiant, cet expert base ses estimations sur les études faites par son cabinet de consulting.

Le pétrole retrouvera des couleurs à la fin de l’année prochaine! Ce sont les affirmations pleines d’optimisme du Dr Mourad Preure, spécialiste international en énergie. Cet expert qui intervenait hier aux matinales du Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) tenu à l’hôtel Hilton d’Alger, ne fait pas du populisme mais appuie ses très confiantes estimations sur des études très sérieuses faites par son cabinet de consulting, Emerergy international strategic consulting. «Vers 2017/2018 les prix devraient prendre franchement un sentier haussier, après une stabilisation autour des 50 dollars au courant de l’année 2016», estime-t-il.

«Un effet de ciseau entre la courbe d’offre et celle de la demande est très probable vers fin 2016-début 2017 où les prix du pétrole seront tirés vers le haut. En fait, les prix, à long terme, seront orientés vers la hausse», ajoute le même expert avant d’expliquer les raisons de cette hausse. «Au cours des six prochaines années la demande devrait progresser plus vite que l’offre avec un affaiblissement de la position des schistes US», soutient M.Preure. «Mais le marché devra faire avec une production, les schistes, plus élastique par rapport au prix, plus flexible ce qui va en accroître la volatilité», poursuit-il.

Cet expert voit que l’arrêt des investissements actuels va engendrer une baisse de production alors que la demande va, elle, augmenter. «80% de la croissance de la demande viendront de la Chine, de l’Inde et du Moyen-Orient. Des pays en pleine émergence dont cette croissance changera les habitudes de leurs citoyens qui consommeront de plus en plus d’énergies», assure-t-il en donnant l’exemple du nombre de voitures qui devrait augmenter dans ces pays, ce qui signifie une augmentation de la demande en carburant. Le Dr Preure rappelle également qu’il y a une accélération du déclin des gisements actuels (5%/an).

«La terre contenait 2700 Gbls de pétrole, on a consommé la moitié. Il reste 1700 Gbls. La durée de vie des réserves mondiales est de 52.5 ans. Pour compenser le déclin de la production mondiale il faudrait découvrir l’équivalent de deux Arabie saoudite», fait-il savoir.
«On n’arrive pas à remplacer les 30Gbls que l’on consomme annuellement. Ce qui engendrera une baisse de l’offre conjuguée à l’augmentation de la demande, les prix s’envoleront…», réplique ce docteur de l’Institut français du pétrole, des énergies nouvelles en économie de l’énergie. Pour le Dr Mourad Preure, la crise actuelle ne devrait pas durer plus de deux à trois ans.

le Dr Mourad PREURE :

«Dans tous les cas, à moyen terme, des ajustements violents sont à attendre, car ni les Etats-Unis, ni l’Opec en général ne sont en mesure de réguler le marché.» Cette réalité le pousse à appeler les autorités à conserver leurs stocks plutôt que d’augmenter la production et épuiser les stocks actuels pour combler les déficits financiers. «Je suis même pour qu’on achète de nouveaux stocks.

La crise est le moment idéal pour les bonnes affaires. Le pétrole remontra forcément, c’est donc le moment pour nous d’avoir une vision à long terme», suggère-t-il. «Il faut entrer dans le capital de sociétés qui possèdent des réserves, racheter des sociétés de services pétroliers… Reprendre des raffineries étrangères vendues à l’euro symbolique. Il faut prendre ce risque qui nous fera gagner beaucoup à l’avenir…», conseille encore ce spécialiste.

Autre suggestion faite par M.Preure: un plus grand investissement sur l’homme en renvoyant la formation universitaire et le fonctionnement de la Sonatrach qui, selon lui, datent des années 1970. «La puissance des pays pétroliers repose de plus en plus sur celle de leur compagnie nationale, davantage que sur le niveau de leurs réserves et de leurs productions», atteste-t-il.

«Pour avoir une compagnie puissante, il faut maîtriser la technologie. Ce qui n’est pas le cas de la Sonatrach qui sous-traite pratiquement tout à commencer par l’exploration. La technologie est la clé de la puissance pétrolière et gazière de demain», certifie-t-il. «Je vous donne l’exemple du taux de récupération des puits. A Hassi Messaoud, il est actuellement de 20 à 25%. Avec les nouvelles technologies il dépasse les 50%. Si on arrive juste à améliorer ce taux, ce sont des années de pétrole de gagnées», explique-t-il.

«Structurellement donc, les prix ont une orientation haussière à long terme. Cette crise est passagère. Il convient de la traiter avec sang-froid et se préparer déjà à l’après-crise en maintenant le développement de l’industrie nationale des hydrocarbures et en renforçant Sonatrach sur les plans managérial et technologique. Il n’est pas normal d’être dans cette situation quand on sait que le marché des hydrocarbures est volatil», recommande-t-il.

«Je suis donc confiant pour l’avenir du pays surtout que je sais que notre sol nous réserve encore de belles surprises avec de nouvelles découvertes. J’espère juste que cette crise nous fera du bien en relançant la production nationale noyée par les hydrocarbures», conclut-il avec le même optimisme avec lequel il a débuté sa conférence… Une note d’espoir en ces temps de crise!

Source: LE DR MOURAD PREURE, SPÉCIALISTE EN ÉNERGIE : « Les prix du baril devraient augmenter fin 2016 »

La chine mine le baril

après avoir fait trébucher les grandes places financières, la chine mine le baril

La chine mine le barilLes prix du pétrole qui ont tenté de rebondir, hier, dans le sillage du sursaut des Bourses européennes demeurent sous la menace de l’essoufflement de la seconde économie mondiale.

Ça a failli craquer. La secousse d’hier s’est toutefois calmée. Rien ne dit cependant qu’il n’y aura pas de réplique. Les principales Bourses asiatiques, chinoises notamment, ont continué leur dégringolade. La Bourse de Shanghai a encore plongé de 7%, hier, après avoir subi la veille, sa plus sévère baisse en huit ans. Les inquiétudes sur l’économie chinoise persistent. L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a fini en nette baisse, cédant 3,96% après avoir tenté un rebond en fin de matinée au même titre que Hong Kong, Séoul et Sydney qui ont donné l’impression de vouloir se reprendre. Par contre, les Bourses européennes se sont pratiquement toutes affichées au vert au lendemain d’une journée noire.

Paris prenait plus de 4% à la mi-journée. Madrid gagnait 1,70% à l’ouverture, Londres 1,3%, Francfort 1,74%, Milan 2,01%. Wall Street quant à elle rebondissait nettement dès son ouverture: le Dow Jones prenait 2,13% et le Nasdaq 2,65%. A quoi est due cette embellie? L’annonce de mesures par la Chine pour relancer son économie a redonné une bouffée d’oxygène aux Bourses américaines et européennes.

La Banque populaire de Chine a décidé d’abaisser d’un quart point de pourcentage, à 4,60%, le taux d’emprunt à un an qui sert de référence, tout en abaissant les réserves obligatoires des banques, autorisées à nous prêter davantage apprend-on. Cette mesure équivaut à une injection massive de liquidités dans une économie dont la santé est cruciale aussi bien pour les constructeurs automobiles allemands que les producteurs de minerai de fer australiens ou les fabricants français de lait en poudre, expliquent les experts.

Les prix du pétrole ont tenté de rebondir, hier, dans le sillage du sursaut des Bourses européennes. Vers 12h00, heure algérienne, le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre gagnait 1,31 dollar à 39,55 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir chuté la veille de plus de deux dollars et atteint son plus bas niveau depuis la mi-mars 2009.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 44,01 dollars, en hausse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de lundi. La Chine mine le baril. L’essoufflement de l’économie chinoise sanctionne sévèrement les cours de l’or noir, car le pays des Dragons est le second consommateur mondial de pétrole après les Etats-Unis.

Il est incontestable qu’il représente l’un des principaux atouts de relance de la demande face à une surabondance de l’offre qui a fait perdre plus de 50% de sa valeur au baril depuis le mois de juin 2014. La pression est montée d’un cran après le «mini krach» boursier de lundi.

«Les marchés financiers et des matières premières retiennent leur souffle en suivant les évènements actuels en Chine, où la Bourse de Shanghai a rechuté (hier Ndlr)», ont souligné les analystes du second groupe financier allemand, Commerzbank. «Si les prix se reprennent un peu (hier Ndlr), cela ne vaut presque pas la peine d’en parler étant donné les pertes récemment enregistrées», ont-ils fait remarquer. Autant dire une goutte d’eau dans un océan. Le baril n’ayant vraisemblablement pas fini de boire la tasse, le stress devient permanent.

Source: APRÈS AVOIR FAIT TRÉBUCHER LES PLUS GRANDES PLACES FINANCIÈRES MONDIALES : La chine mine le baril

Le Brent se redresse légèrement

Le Brent se redresse légèrement

Les prix du pétrole ont légèrement progressé, mercredi en cours d’échanges européens, soutenus par un repli du dollar et un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) confiant sur la demande mondiale.

Le Brent se redresse

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a grimpé de 32 cents à 49,50 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.   Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour la même échéance a évolué de 48 cents à 43,56 dollars.   Les cours du pétrole se sont légèrement raffermis, hier, mercredi, après avoir clôturé la veille, pour le WTI, à leur plus bas niveau en près de six ans et demi à 43,08 dollars. “Les prix du pétrole résistaient (en cours d’échanges européens) à un regain de pression vendeuse généré par la dévaluation du yuan”, ont estimé des analystes.

La Chine a baissé, hier, mercredi, de 1,62% le taux de référence du yuan face au dollar, agissant ainsi pour la deuxième fois en deux jours sur sa devise. Mais cette nouvelle dévaluation du yuan par la banque centrale chinoise (PBOC) ne semblait pas avoir le même effet baissier que la veille, même si les investisseurs ont continué de s’inquiéter de l’effet d’une telle mesure sur la demande du deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde.

Le rebond des cours du pétrole est lié “à la faiblesse du dollar et au rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie”, a-t-on noté. Le dollar s’échangeait à la baisse hier notamment face à l’euro et au yen, car un yuan dévalué pourrait avoir des conséquences négatives sur les exportations des États-Unis, selon des analystes. Et une baisse du billet vert tend à rendre plus attractifs les achats de pétrole, libellés en dollar, car moins onéreux pour les investisseurs munis d’autres devises.

Par ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie a estimé hier dans son rapport mensuel que la croissance de la demande de pétrole se poursuivra en 2015, à son plus haut rythme depuis cinq ans avec une progression de 1,6 million de barils par jour (mbj) portée par “une croissance économique qui se consolide” et une baisse des prix conduisant “les consommateurs à utiliser plus d’essence”.

Le département américain de l’Énergie (DoE) a publié, hier, mercredi, ses estimations officielles sur le niveau des stocks de brut et de produits pétroliers aux États-Unis. Les spécialistes s’attendent à un déclin des stocks de brut de 2 millions de barils pour la semaine achevée le 7 août.

Le Brent se redresse

Source: Le Brent se redresse légèrement